La crise du papier
La presse papier est en crise, depuis quelques années : les journalistes sont un des métiers les plus touchés par le chômage, le nombre de périodiques ne cesse de diminuer, les frais de distribution et le prix du papier au contraire augmentent. Dans un contexte économique

difficile, la généralisation de l’accès à internet aurait pu fragiliser davantage encore la presse écrite qui subit une baisse d’attractivité auprès des annonceurs publicitaires au profit de la télévision et de la radio et bientôt du web. Au lieu de cela, les patrons de presse ont eu l’intelligence de se tourner vers le web pour mieux rebondir.
De plus, les quelques nouveaux médias français exclusivement disponibles sur le web, se sont vite rendu compte qu’ils ne pouvaient concurrencer sérieusement l’expérience et les moyens de grands groupes de presse. Ils se sont donc immédiatement positionnés sur le créneau d’une " information pratique ", avec un contenu rédactionnel relativement réduit mais avec le développement de nombreux services aux internautes. Au contraire, la presse papier ne se servait d’Internet que pour archiver ses articles, puis peu à peu, la presse papier s’est ouverte à ce nouveau média, en créant des services qui gèrent uniquement le site web. Certains disent même que les journaux papiers mettent en ligne un scoop, sur un site gratuit, sans mettre le dossier complet, tout en renvoyant au papier qui traite le sujet de façon plus approfondie. C’est plus ou moins de la publicité que la presse a su mettre à son service tout en ne dépensant guère.

Bref, la presse en ligne et la presse papier collabore plus ou moins, nous le verrons dans un article qui suivra. Les deux médias s’entrecroisent, certains disent que la presse en ligne et le complément de la presse papier, et d’autres, au contraire, disent que la presse papier est le pendant de la presse en ligne.
Le cas des autres médias
La situation est différente en ce qui concerne les autres médias comme la télévision et la radio… La radio, on la disait morte par l’arrivée de la télévision, puis par l’arrivée du web, il n’en est rien… bien au contraire c’est la naissance de nouvelles radios et de télévisions indépendantes. Avec la colonisation du réseau hertzien par de grands groupes de radios commerciales, les " vraies " radios locales libres ont peu à peu disparues. Mais ce qui est intéressant c’est que le web a favorisé leur résurrection à la faveur de faibles coûts de mise en place.
En ce qui concerne les télévisions, le web est un très bon écran publicitaire, pour vendre à travers des sites leurs programmes. Mais il existe aussi des " web télé " qui se développent à grande vitesse, avec une prise de conscience plus politique et revendicatrice. Sous l’influence de
l’Organisation Permanente des Médias Libres et de télévisions associatives indépendantes (Zalea TV, Sans Canal Fixe, L’oeil Electrique...), le développement de ces télévisions s’accompagnent d’une forte demande contestataire contre le monopole des télévisions commerciales telle que TF1, France 2 etc. En demandant bien sur une ouverture vers les télé associatives mais cet enthousiasme est malheureusement utopique, les techniques actuelles de retransmission ne sont pas au point : les fichiers vidéo, souvent très lourds ne sont pas correctement diffusables, en effet les images sont parfois trop petites, et trop souvent saccadées à cause d’un débit trop faible.
Bilan 
Tous ces médias co-existent dans la sphère informative mais que vont devenir ces supports qui nous sont si familiers ? Que sera l’avenir de la presse quelle quelle soit : a quoi ressembleront nos journaux électroniques dans quelques années ? Comment fonctionneront-ils ? Comment s’en servira-t-on ? Et bien d’autres questions que tout un chacun à le droit, et même le devoir de se poser… La réponse dans quelques années !